Inventé en Finlande dans les années 80, le vitrage chauffant a évolué et s’est depuis significativement rependu en Europe du Nord.
Depuis quelques années, il commence à être connu du grand public grace aux action de promotion réalisées par quelques fabricants précurseurs.
De quoi s’agit-il ?
Au premier abord, pratiquement rien ne distingue un vitrage chauffant d’un vitrage ordinaire installé dans une fenêtre ou la façade d’une véranda. Comme pour tout vitrage isolant habituellement commercialisé un des 2 verres est recouvert d’une fine couche de métal quasiment invisible qui assure l’isolation thermique renforcée. Le vitrage chauffant comporte, quant à lui, une couche similaire déposée sur l’intérieur du deuxième verre et permettant de faire passer un courant électrique d’un bord à l’autre du vitrage.
Sous l’effet du courant électrique la couche conductrice dissipe la puissance électrique sous forme de chaleur (le niveau de puissance dissipée est déterminé par la loi d’Ohm, bien connue des électricien !). Il en résulte un rayonnement thermique dirigé vers l’intérieur du local à chauffer.
Comparé à des convecteurs électriques classiques ce chauffage présente des avantages significatifs :
– Discrétion et absence d’encombrement car entièrement intégré dans les châssis des fenêtres et baies vitrées,
– Confort : la chaleur rayonnée, comparable à celle du soleil, est particulièrement doux est confortable. La chaleur rayonnée n’occasionne pas de déplacement d’air inconfortable, ni de poussières, potentiellement allergisantes.
– Hygiène et facilité d’entretien : le verre chauffant n’émet pas de COV, se nettoie facilement et n’accroche pas les poussières.
Tous ces éléments militent pour l’utilisation d’un procédé de chauffage astucieux et innovant qui peut trouver sa place dans les construction enuves ou en remplacement de nombreux vitrages existants.